Julie et Johan sont fiers de vous présenter le cheptel d’Il Était une Ferme. Découvrez pourquoi et comment s’est construit le projet et quelles vaches vous croiserez sur notre exploitation laitière.
Il était une fois...
Les vaches de notre ferme
Le cheptel de notre ferme pédagogique proche de Colmar se compose d’une cinquantaine de vaches laitières. La plus grosse partie du troupeau est composée de vaches de race Holstein, croisées avec des Vosgiennes. Nous avons choisi ce croisement pour la rusticité et la typicité de la race. Nous sommes également en train d’ajouter des vaches de race Jersay dans le troupeau.
Outre le coup de cœur de Julie pour cette race, ces vaches sont également un peu plus rustiques, valorisent plus efficacement les fourrages « pauvres » et ont un lait plus concentré en matière grasse, ce qui sera utile pour la transformation. Nous avons un taureau jersay, Patapon, qui évolue actuellement dans le troupeau et qui essaye occasionnellement d’y faire la loi, avec un succès plus ou moins mitigé.
Notre projet de transformation laitière s’accompagne d’un passage en Agriculture Biologique (AB). Nous avons donc déjà entamé la conversion de nos terres. Il faut conduire les cultures pendant 3 années en AB, de façon certifiée, avant de pouvoir vendre sous le label. Avec maintenant plus de 80 % des terres en conversion, nous pourrons entamer la conversion du troupeau, ce qui se révèle un peu plus compliqué.
Convertir le troupeau (pour la partie viande) relève de l’impossibilité, car il faut que les vaches aient passé une période de 6 mois avec de l’alimentation AB et qu’elles aient également passé plus de deux tiers de leur vie conduite en AB.
Pour ce qui est de la conversion laitière, conduite au bout de 6 mois de façon conforme à l’AB, le lait peut être livré en bio. Mais dans notre cas, la difficulté relève du fait que la ferme soit dans le village et qu’il y ait donc une incompatibilité avec le fait de faire pâturer les vaches pendant la période estivale. Car nous n’avons pas d’étable et pas de salle de traite dans les pâtures que nous sommes en train de préparer. Le projet est en cours !
Alors en attendant que la partie administrative se décante, que les constructions sortent du sol, et que comme par magie le projet prenne vie, nous préparons les pâtures, plantons des arbres, des haies, mettons en place les clôtures pour faire de nos futures pâtures les plus agréables possibles.
Le but de ces haies est aussi de faire revenir la faune et la biodiversité, ce qui sera notre autre cheval de bataille pour montrer que l’on peut concilier agriculture, bien-être animal, respect de l’environnement et dynamisme des territoires.